Mères seules
C’est un constat accablant que nous livre l’étude menée par l’école de Santé publique de l’ULB : 4 bébés bruxellois sur 10 naissent dans une famille qui vit sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec un revenu en dessous de 867 euros pour un parent seul. En comparaison, la moyenne belge est de 2 enfants sur 10. En outre, un enfant bruxellois sur six naît dans une famille monoparentale. Or la monoparentalité augmente très nettement le risque de pauvreté : 72 % de ces ménages vivent sous le seuil de pauvreté et près de la moitié des mères isolées ne travaillent pas.
Mères immigrées
L’étude révèle également que la pauvreté a des conséquences négatives sur la santé et ce, dès la période qui entoure la naissance. Ainsi, les enfants de mères immigrées ont un risque plus élevé de décéder en période périnatale (entre la 22e semaine de grossesse et le 7e jour de vie) que les enfants de mère d’origine belge. En revanche, si le statut social précaire semble augmenter les risques, la nationalité ou l’origine étrangère les réduit. C’est ainsi que les enfants de mères d’origine étrangère ont un risque moindre de faible poids de naissance que les enfants de mères d’origine belge. Ce risque est même divisé par deux pour les enfants dont la mère est de nationalité maghrébine.
Plus d'info ?
Consultez le rapport de cette étude sur le site de la Fondation Roi Baudouin !