Vie sociale
Selon le Professeur Véronique Delvenne, "Si les jeunes s’enferment dans les médias sociaux, c’est parce qu’à côté il y a des choses qui ne vont pas, dans leur environnement et dans la famille. Un enfant qui est bien investi, qui est bien soutenu, qui a des activités avec ses parents, qui a une vie sociale à côté, ne s’enferme pas dans les réseaux sociaux. Le problème, ce n’est pas la technologie, mais plutôt comment les enfants vivent dans leur famille, la disponibilité relationnelle et affective dont ils disposent."
Harcèlement
Les réseaux sociaux ne doivent pas être considérés comme purement négatifs. Ils offrent en effet aux jeunes la possibilité de s’individualiser, en leur permettant de s’exprimer en dehors du regard de leurs parents, hors de la sphère familiale. "C’est un accès extrêmement rapide à toute une série de connaissances", ajoute la psychologue. "Les jeunes sont plus en contact qu’auparavant. Mais les phénomènes de harcèlement sont problématiques, notamment car ils se poursuivent après l’école, le soir, le week-end. C’est un des points les plus négatifs. Mais je ne pense pas qu’on puisse condamner les réseaux sociaux parce qu’il y a des problèmes de détournement. Il y a des dérives avec tout, tout est question de limites et d’équilibre."